"Quand tout est gâché, saccagé, et que pourtant l'air se respire, et qu'on a tout perdu... cela s'appelle l'aurore" : c'est la fin de l'Electre de Giraudoux.
Il y a une très belle pièce de Jean Giraudoux, Electre, qui se termine par une interrogation de l'un des personnages à laquelle il est répondu ainsi : "Cela s'appelle l'aurore, femme Narsès". La question que cette femme formulait portait sur l'impression étrange qu'elle éprouvait. Tout allait mal autour d'elle, le désastre était consommé et pourtant le jour se levait et il y avait de l'espoir. Elle sentait à la fois l'odeur du pire et la possibilité du meilleur. La crise était profonde et, en même temps, l'avenir s'ouvrait éclatant.
Cela s'appelle l'aurore
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